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© 2015 SUD | Syndicat SUD CDNord
28 mai 2025
adminsyndicatsud
Actu Principale
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Les collègues de la MNS de Lille Vauban se prennent une nouvelle fois le « si ça ne vous plait pas, allez travailler ailleurs » !

L’exécutif départemental n’en a rien à faire de nos conditions de travail, s’il fallait encore une preuve supplémentaire, nous l’avons !!

Le bâtiment actuellement occupé par la Maison Nord Solidarité (MNS) de Lille Vauban, rue Demazières, a été vendu par son proprio (le département louait les locaux à raison de 20 000€ par mois). Toute la MNS doit être relogée. La démarche aurait dû être engagée sérieusement depuis plus d’un an.

Mais ce n’est que le 22 avril dernier, il y a à peine un mois, que nos collègues ont appris brutalement qu’elles et ils seraient transférés, avant la fin de cette année, dans les locaux anciennement occupés par l’UTPAS de Lille Sud. UTPAS de Lille Sud qui a déménagé en 2015, après des années de tergiversations, parce que les locaux étaient inadaptés.

En quittant la rue Demazières, le département va économiser 264 000€ par an (loyer du bâtiment et des places de parking). En relogeant les équipes dans des locaux dont le département est propriétaire, même si c’est contraire à l’intérêt des agentEs, pour l’exécutif c’est tout bénéf ! Et il parait que C. Poiret n’a pas hésité 2 secondes… Surprenant ? Pas vraiment. Il a des calculatrices à la place du cerveau et du cœur ! 

On sait maintenant comment il considère le personnel et les TS et TMS en particulier : « ceux qui sont dans leurs bureaux et qui attendent… » (Téteghem, le 24 janvier 2025).
Et si nos collègues ne sont pas d’accord avec le fait de travailler en mode dégradé et dans de mauvaises conditions, qu’elles et ils aillent voir ailleurs, n’est-ce pas !!!

Il y a quelques jours, 4 agentes ont été autorisées à se rendre sur place. Elles ont découvert :

  • Un bâtiment sans aucune fenêtre donnant sur l’extérieur. Pourtant le code du travail dans son article R 4213-3 précise « les locaux destinés à être affectés au travail comportent à hauteur des yeux des baies transparentes donnant sur l’extérieur »
    Un bâtiment sans luminosité.
  • Un bâtiment dont le renouvellement de l’air pose problème (aucune ventilation mécanique ni grille d’aération). Pourtant le code du travail dans son article R 4222-1 précise « dans les locaux fermés où les travailleurs sont appelés à séjourner, l’air est renouvelé de façon à maintenir un état de pureté de l’atmosphère propre à préserver la santé des travailleurs et éviter les élévations exagérées de température, les odeurs désagréables et les condensations ».
    Faut-il vraiment qu’on se retrouve avec un nouveau scandale comme Roubaix Centre. pour que l’exécutif change son fusil d’épaule ?
  • Un bâtiment dans lequel elles et ils devront s’entasser puisqu’il a été dit « vous êtes 51 et il y a 51 places » exit les stagiaires et autres renforts par exemple et alors que l’équipe se compose aujourd’hui de 54 ETP !!! et « le mobilier sera raccourci ». On rêve !!!

Prendre la décision, sans aucune concertation avec les premiers concernés, de parquer nos collègues de la MNS de Lille Vauban, c’est dégrader volontairement leurs conditions de travail ! Pourtant, l’arrêt de la Cour de cassation du 25 janvier 2025, définit ces pratiques comme du harcèlement institutionnel.

C’est aussi faire subir à des collègues déjà largement misES à mal ces dernières années (tentative de suicide sur le lieu de travail suivie de 3 semaines de droit de retrait pour dénoncer une violence managériale en 2022, une agression très violente en janvier de cette année) une violence institutionnelle supplémentaire et insupportable.

Alors non, malgré ce que pense C. Poiret, ce n’est pas un plan qui va se dérouler sans accros… Faut dire que la méthode brutale à la Barracuda a ses limites et qu’il manque un Futé dans l’histoire !

Nos collègues refusent d’être relogés dans ces conditions. Ils et elles sont déterminéEs à se faire respecter. C’est juste normal… enfin, dans un monde qui tourne rond, ça devrait l’être !

A SUD, rebelotte, nous sommes de nouveau à leur côté pour porter leur parole (en F3SCT vendredi dernier) et exiger des garanties quant aux conditions de travail normales qui doivent leur être proposées.

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