En direct ce 1er décembre matin … intervention des éluEs SUD au Comité Technique du Département
Ce matin à 9h20, les éluEs SUD sont intervenuEs (en direct de la Préfecture du Nord sur la page facebook suddepartementnord) face JL DETAVERNIER (Vice- président aux RH) pour lui signifier qu’ils/elles refusaient de siéger au Comité Technique convoqué ce jour. -voir vidéo de l’intervention et des commentaires à la sortie de la salle ci-dessous-
Depuis mars 2016, à chaque Comité Technique, malgré les alertes et les oppositions de la majorité, voir parfois de l’unanimité des représentants du personnel, l’employeur avec sa haute administration choisit systématiquement le passage en force. Pourtant, à chaque fois, les sujets sont gravissimes en termes de conséquences sur nos conditions de vie et de travail. Si nos mobilisations du printemps ont mis en évidence une réelle inquiétude sur notre devenir commun au sein de notre Département et ont ralenti la cadence infernale de LECERF à détricoter l’ensemble de nos acquis, de nos conditions de travail et plus globalement de notre service public, aujourd’hui, ce 1er décembre, le refus des représentants du personnel à siéger dans une instance vidée de son sens permet encore de rappeler à l’exécutif, en glissant un grain de sable dans la mécanique du rouleau compresseur, la nocivité de son projet.
Car de quoi est-il question aujourd’hui ?
En présentant un ordre du jour long comme les dents de certains et une somme de documents à analyser et digérer en quelques jours, l’exécutif met volontairement les représentantEs du personnel en situation de siéger sous la contrainte.
Ce qui démontre aussi son autoritarisme, c’est qu’il fait mine de recueillir l’avis des représentantEs du personnel sur l’organisation du temps de travail, alors qu’elle se décline déjà dans les services par le biais de directives qui demandent aux agentEs de se positionner, en quelques jours, sans avoir la possibilité de faire remonter leurs questions et de s’emparer des débats sur les conséquences de cette organisation à travers leurs représentantEs.
Il pousse même l’escroquerie jusqu’à glisser sournoisement dans le dossier un nouveau Règlement Intérieur des Services relié et prêt à être diffusé qui modifie, bien au-delà de la suppression de nos 10 jours de repos annuels, nos conditions de travail et de vie (suppression des heures complémentaires, renforcement du pouvoir hiérarchique sur les question RH telles que le droit au temps partiel, l’accès à la formation, les délais de prévenance pour les refus de congés, etc.).
Alors qu’ils auraient du être présentés il y a plus d’un an et parce que nous leur avons rappelé leurs obligations, ils nous balancent le Bilan Social 2014, le rapport de l’état de la collectivité 2015 et le rapport de situation comparée 2015 en documents finalisés sans qu’aucun débat ni analyse du contenu ne soit prévu. L’importance de ces documents avait d’ailleurs déjà été reconnu par le passé puisqu’il avait été acté d’y consacré un CT spécifique.
Enfin, au milieu des énièmes réorganisations qui impactent l’avenir de nombreux collègues, sont glissés « des dispositions relatives à la carrière et à la rémunération du personnel départemental » … Personnel Départemental ? Ah Bon ?! Il s’agit en fait de mesures en faveur des très hauts fonctionnaires de la collectivité – augmentation des quotas d’avancement pour les plus hauts grades, création de prime à l’expertise destinées exclusivement aux haut cadres qui collaborent à la mise en œuvre du projet comptable de LECERF.
Ca suffit ! Il faut vraiment arrêter de croire à leurs histoires !!
Bonimenteurs … va !!! Des sous il y en a … la preuve ! La faillite n’est qu’un prétexte !
Ras-le-bol des soldes, du « Tout doit disparaître ! ». Ce n’est pas le Black Thursday ! Notre service public a un coût parce qu’il a de la valeur comme ces agentEs !!
Sommes-nous, toutes et tous, prêts à leur démontrer, à nous mobiliser pour les contraindre à agir pour l’intérêt général ?