Promotions au Département : Das ist CAP OUT!
Depuis le 29 septembre, date de convocation à la CAP recours, les agents ne cessent de se faire berner par l’exécutif !
Le 29 septembre n’étaient invités que les A et B alors que les entretiens d’évaluation n’étaient même pas encore terminés ; Nous avons donc demandé le report afin que tous les recours puissent être pris en compte avant les CAP promotions et Avancements des 07 et 08 décembre.
Après avoir été entendu, une nouvelle CAP recours est prévu le 17 novembre, où cette fois juste les B sont conviés. Les demandes de recours A ont disparus et toujours pas d’élus C conviés ! On ne sait plus comment qualifier ce bins !
Donc, le 17 novembre avant la CAP B, nous décidons avec d’autres organisations syndicales (CFDT/CGT/FO), de nous présenter avec tous nos élus CAP A, B et C pour remettre à la DRH les dossiers de recours en notre possession, dossiers d’agents totalement oubliés par l’administration.
Nous sommes en quelque sorte les RH bis quoi…
Nous en profitons pour en remettre une couche sur les dysfonctionnements liés aux procédures d’évaluation ainsi que du coup, sur l’inégalité de traitement entretenue vis à vis des agents.
Cette fois on nous l’assure…bonne nouvelle ou pas…la CAP va enfin être prête à recevoir tous les dossiers de recours, pour toutes les catégories d’agents, le lundi 04 décembre !
Hourra…
Seulement, lors de la CAP C Avancement et Promotion du 08 décembre, JL DETAVERNIER essaie de nous « glisser » sur table des dossiers de recours qu’il n’avait pas mis à l’ordre du jour du 04 décembre.
Dans l’intérêt des agents, afin que chaque élu puisse préparer au mieux l’accompagnement et la défense des collègues , l’ensemble des organisations syndicales a refusé que soient abordées les situations, sans avoir eu connaissance au préalable des dossiers ; D’autant que si les représentants du personnel ne tentent pas d’inverser la tendance, comme le dit J.L DETAVERNIER, « le manager a toujours raison »,et ces recours se seraient vus opposer une fin de non recevoir de l’exécutif.
Les CAP des 7 et 8 décembre derniers ont encore été l’occasion pour l’exécutif de s’en prendre à SUD. Nous avons été sans aucune raison accusé par l’exécutif et ses partisans de « syndicat qui est contre tout »
Monsieur DETAVERNIER précise « qu’heureusement tous les syndicats ne sont pas comme nous (et bien ça, on ne s’y attendait pas !!!) et que les agents avaient de la chance qu’il y ait d’autres syndicats pour les représenter et (attendez on monte le son) pour assurer le bon déroulement des carrières !! « (bon, on a bien rigolé quand même de retour au local).
Nous insistons sur les dysfonctionnements de ces CAP recours et du « bordel » de la procédure des entretiens d’évaluation et procédures de conciliation. La CAP se tient, et on ne comprend d’ailleurs pas comment des agents ont pu être proposés par l’administration alors que leur ficheannuelle d’évaluation n’est même pas encore remontée au service RH ! L’inverse, bien sûr, était vrai aussi.
Nous vous laissons imaginer comment se passe la « sélection » des agents…
Nous à SUD, nous pensons que tous les agents doivent pouvoir bénéficier des mêmes évolutions de carrières, sur des critères d’égalité et non arbitraires (le thermomètre mesurant la valeur professionnelle n’existe pas encore, nous allons demander aux frères BOGDANOV de travailler dessus)
Monsieur DETAVERNIER nous explique qu’il ne va pas faire le travail des cadres et de la DRH (si déjà il faisait le sien!) et se félicite du travail accompli lors des entretiens d’évaluation, que tout est fait, selon lui, dans la plus grande transparence !
L’exécutif va même encore plus loin dans ses propos en précisant que la CAP n’est pas là pour parler des dysfonctionnements, mais seulement pour accorder ou non les promotions.
Ces messieurs dames vont même jusqu’à dire qu’ils n’ont pas à vérifier le boulot des managers, que c’est le minimum syndical pour un manager d’évaluer un agent. (Là, on a encore bien rit)
Et bien nous, on est sur le terrain, et bon nombre de cadres (on soutient aussi ceux qui s’interrogent sur leur rôle) sont en difficultés sur l’ensemble de la procédure. D’ailleurs y en a qui rajoute des cases (fait main, certifiées produits du terroir!) ou coche entre deux cases (ne sachant pas), ne renvoie pas toutes les fiches en même temps, ou qu’une partie.
Monsieur DETAVERNIER dit par ailleurs qu’il faut savoir faire confiance aux managers.
Mais oui… !!
Par contre, il se dit toujours surpris qu’autant d’agents bénéficient d’une valeur professionnelle très satisfaisante. Mais il se met dans une colère noire quand on lui dit qu’il suscite les évaluations à charge ! Cherchez l’erreur !
La CAP se résume aujourd’hui à la simple lecture d’un listing proposé par la DRH. Il est pour nous impossible de vérifier, même à minima, si la procédure a été respectée.
La mise en place des critères, totalement inégalitaires et discriminatoires, sur la notion d’expertise, d’encadrement, sur la valeur professionnelle de l’agent, etc… nous rendent cette mission impossible (chose que l’on pouvait plus ou moins faire avant avec le critère d’ancienneté). Ça doit être ça la transparence modernisée !
La valeur professionnelle de l’agent n’apparaît de toute façon même pas sur les listes.
Mais bon, comme nous le savons toutes et tous, notre collectivité est bienveillante à l’égard des agents qu’elle emploie et nous devons donc lui faire confiance! -dixit J.L DETAVERNIER
A l’ouverture de séance des CAP A, B et C, nous avons expliqué notre intention de voter contre tous les tableaux proposés (critères mis en place, procédures d’entretien d’évaluation, marché de certaines orgas, etc.). De ce fait, nous ne pouvions pas être d’accord avec ces listings proposés par l’administration qui sont réalisés au détriment de tous les autres agents qui auraient pu avoir une promotion si les critères d’ancienneté étaient appliqués !
Monsieur DETAVERNIER nous a menacé « de faire savoir à l’ensemble de la collectivité que SUD était contre la promotion et l’avancement des collègues » Pathétique !!
C’est une blague ?!
Comment les agents pourraient croire une telle ineptie ?
Pour finir, nous lui avons aussi rappelé que le Département était hors la loi et que les Procès Verbaux des CAP n’étaient pas du tout réglementaires et en infraction avec l’article 26 du décret du 17 avril 1989 ; que se soit sur la forme (car ils ne retranscrivent pas tous les débats et propos repris dans cette instance) tant sur la procédure de validation (car les PV ne sont pas retranscrits dans le délai de 1 mois prévu par le décret).
Ces PV peuvent se révéler des pièces indispensables pour les recours contentieux et/ou auprès des tribunaux pour les agents.
Pour la petite histoire, nous attendons toujours les PV des CAP du 13/10/2016, du 15/12/2016, du 16/06/2017 et bien évidemment des dernières !