la « marque employeur » du département : du fun du fun du fun pour cacher du vide du vide du vide

La version 2 du Plan de déconfinement de l’administration présentée au CHSCT du 4 juin, qui n’a pas pu se réunir compte tenu du refus de siéger de 8 représentantEs du personnel sur 10, a été représenté sans aucune évolution dans sa version initiale hier au CHSCT du 16 juin.

Malgré « le soucis permanent » du DGS « d’instaurer un dialogue social permanent et respectueux », aucun des désaccords, des arguments et des propositions formulées par les organisations syndicales n’ont été prises en compte.

C’est donc en toute logique que les 3 éluEs SUD n’ont pas Teamsé avec le VP hier matin. D’ailleurs comment aurait-on pu entre le 4 et le 16 juin changer de positionnement alors que l’administration a refusé toute discussion sur le sujet entre ces 2 dates et que le dossier a été représenté à l’identique ? Dommage que les 5 autres représentantEs aient accepté cette fois-ci et dans ces conditions de siéger. Une instance avec seulement 2 représentantEs du personnel sur 10 aurait fait la démonstration du discrédit de l’exécutif sur les questions d’hygiène de sécurité et conditions de travail dans le contexte actuel.
Mais peut-être était-il important d’apparaitre comme des « personnes de bonnes volonté ».

Quoiqu’il en soit, on se retrouve avec un protocole de déconfinement extrêmement strict, qui n’a pas vocation à évoluer avant le 31 août, alors que partout ailleurs la vie reprend, progressivement, son cours normal.

Que doit-on penser d’une administration dont la raison d’être est le service rendu aux populations, dont les plus vulnérables, qui s’organise sans tenir compte de ce pourquoi elle existe ?!!

Leur priorité ? notre sécurité ? en est-on vraiment surs ? Parce que les gestes barrières, le télétravail, la distanciation sociale, les réunions en visio doivent être appliquéEs strictement tout le temps et partout………sauf, sauf pour la semaine de l’optimisme.

Comment une haute administration d’un service public peut faire de cet évènement une priorité, surtout dans la période actuelle, alors que les entraves à une reprise de l’activité (en sécurité) se poursuit au détriment des populations. Pas de réflexion, pas de moyen supplémentaire pour garantir à nouveau l’accueil de tous dans des conditions optimales alors que la crise a généré encore plus de précarité.

La semaine de l’optimisme colonise nos boites mails, nos fonds d’écran et même notre écran de veille et s’impose aux agents et assfams comme un évènement majeur, alors que dans les faits juste une poignée seront partie prenante.

Une disproportion ubuesque que la période actuelle fait passer pour de l’agitation totalement vide de sens.

Une initiative qui est pilotée par la DGAPEPS, PEPS pour « Partenaire des Evolutions et des Potentiels des Services » (que celui/celle qui comprend ce que ça veut dire dans la vie réelle nous le dise) et qui appelle l’ensemble des collègues de cette direction à y participer activement !!!

Une mise en abîme hallucinée digne de la dissociation !!